Historique, techniques et applications du faux finis

Historique, techniques et applications du faux finis

Le faux fini existe depuis le XIIIe siècle. Les artisans œuvraient de village en village pour exécuter des imitations qui se rapprocheraient des meubles des grands seigneurs et des aristocrates de l'époque qui possédaient des objets de pierres et de bois exotiques dispendieux. Ces artisans utilisaient de la chaux, du blanc et du jaune d'œuf, du sang et des pigments naturels. Ces œuvres des paysans étaient dignes de grand art et étaient exécutées sur une multitude de supports. Certaines œuvres perdurent encore aujourd'hui et on en retrouve dans les galeries d'art et les grands musées.

Aux temps plus moderne, au XIXe et XXe siècle, cet art est devenu moins connu, quoiqu'il y aie toujours eu des artisans habilités à reproduire des objets très sophistiqués d'époques anciennes par l'art et le jeu des peintures et des pigments. Depuis les 20 dernières années, il y a eu un engouement pour la peinture décorative. D'abord la peinture sur bois et plus tard, par soucis d'économie et d'écologie, on a enjolivé des meubles aux lignes droites et simples en ajoutant des moulures et en les recouvrant avec des mélanges de peintures et de glacis sur une base au préalable apprêtée.

Aujourd'hui l'art des faux finis est considéré comme une approche artisanale enviable, respectable et même recherché car cet art s'adapte parfaitement à nos besoins urgents en matière d'écologie environnementale. Il nous permet de récupérer, de restaurer et de transformer nos objets esthétiquement périmés. Tout le monde peut y avoir accès, il s'agit d'exécuter avec minutie, savoir, doigté et maîtrise les transformations tant convoitées qui sont maintenant solides en plus d'un cachet haut de gamme. On n'a qu'à regarder les cuisines sur notre site pour en donner un aperçu et le constater. (suite...)